Tout part de l'œuvre
Le processus documentaire
Chaque information saisie dans la base de données du catalogue est liée à une œuvre d’art spécifique. Cela comprend ses caractéristiques (titre, médium, date, dimensions…) ainsi que des informations sur son emplacement actuel, sa provenance, son historique d’exposition, les références littéraires, les notes de recherche, etc.
PLATE-FORME EN LIGNE
La plate-forme de recherche en ligne facilite la saisie et l’organisation des données requises autour de l’œuvre d’art. Le catalogue raisonné Marchutz utilise panOpticon, un système de gestion de l’information dans le cloud, qui utilise les données uniformes standardisées (Uniform Data Standards) recommandées par les principaux membres de l’Association des chercheurs du catalogue raisonné (Catalogue Raisonné Scholars Association). La plate-forme panOpticon héberge les catalogues raisonnés de plus de 90 artistes, dont Paul Cézanne (découvrez le Catalogue Raisonné de Paul Cézanne), Mary Cassatt, Roy Lichtenstein, Sam Francis ou John Singer Sargent.
“L’un des nombreux défis d’un catalogue raisonné, c’est de rester concentré. Quand je sens que je me disperse, je me répète mon nouveau mantra : tout part de l’œuvre.
Denise Lemoine
Chef de projet du Catalogue Raisonné Léo Marchutz

Denise Lemoine
Chef de projet du Catalogue Raisonné Léo Marchutz
Chiffres clés du projet
CATALOGAGE
670 œuvres enregistrées
(350 peintures & 320 lithographies)
DÉCOUVERTES AUX MUSÉES
247 œuvres individuelles
33 documents originaux trouvés dans 9 musées internationaux
PRISES DE VUE PHOTOGRAPHIQUES
233 tableaux grand format photographiés professionnellement.
310 lithographies d’Aix numérisées avec un scanner haute qualité.
3 CAMPAGNES DE COLLECTE DE FONDS
160 donateurs
32 263 $ collectés
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Perdus et retrouvés
Les mystères du catalogue raisonné
La recherche du catalogue raisonné est comme un travail de détective. Il faut creuser, suivre des pistes, rassembler des preuves, comparer des notes et monter son dossier. Il faut être méthodique… et surtout, patient.
Un catalogue raisonné est une liste complète et annotée de toutes les œuvres connues d’un artiste, qu’il s’agisse d’un médium en particulier (dessin, peinture, etc.) ou de l’ensemble des médias qu’il a pu utiliser. Cela semble simple ? Eh bien, détrompez-vous ! Comme la plupart des artistes, Léo Marchutz n’a pas conservé de notes détaillées sur les œuvres qu’il a créées, exposées, vendues, données ou détruites. Depuis le début des recherches, nous avons fait des découvertes passionnantes dans de nombreux musées du monde entier. Nous avons également été confronté à un certain nombre de mystères. Voici un échantillon de ce que nous avons trouvé (ou n’avons pas trouvé…)
Découvertes aux musées
Metropolitan Museum of Art (MET), New York
— 20 lithographies, 12 dessins, 6 pages illustrées de l’Évangile selon Saint Luc (don de James N. Rosenberg)
Albertina Museum, Vienna
— 40 lithographies, 2 dessins et 1 édition illustrée de l’Évangile selon Saint Luc (don Private Collector)
Université Sapienza de Rome
— 14 dessins (dans les archives de Lionello Venturi)
Smithsonian, Washington, D.C.
— 33 documents originaux sur l’artiste et l’école de peinture et de dessin Léo Marchutz (dans les archives Henry Pearlman)
Museum of Modern Art (MOMA), New York
— 86 lithographies originales et une suite supplémentaire de 4 dessins de l’Évangile selon Saint Luc (de la collection Louis E. Stern)
— 2 lithographies et 1 dessin (dons de Henry Pearlman)
La Lenbachhaus, Munich
— 12 lithographies tirées de l’album Vues de la Sainte Victoire (achetées à l’artiste par le conservateur Hans Konrad Roethel)
Musée Granet, Aix-en-Provence
— 1 peinture de la première période (donnée par John Rewald)
— 10 lithographies, 2 peintures grand format et 1 dessin (achetés par le musée)
The Brooklyn Museum
— 1 tableau grand format Marie et les quatre ange (provenance inconnue à ce jour)
“Nous sommes ravis d’avoir des estampes de M. Marchutz dans la collection du musée. Sa force réside dans la délicatesse, dans la suggestion habile.
Conservateur des Collections du Département des arts graphiques du Metropolitan Museum of New York (1959)
œuvres disparues
30 œuvres de jeunesse
Emmenées à Londres par John Rewald, agissant comme agent de Marchutz dans les années 1930
Les pistes à suivre : Le Victoria and Albert Museum. La famille de John Rewald pour déterminer quelles galeries, collectionneurs privés et autres musées ont pu être contactés.
1 huile, L’Ascension, (1919)
Le premier tableau vendu par Léo Marchutz au directeur de théâtre et de cinéma Max Reinhardt.
Les pistes à suivre : Les héritiers et les parents de Max Reinhardt en Allemagne et aux États-Unis.
97 œuvres
Acheté par le collectionneur d’art Henry Pearlman entre 1962 et 1969
Les pistes à suivre : Le musée de Brooklyn. Le dossier Henry Pearlman aux archives du Smithsonian.
7 peintures de la première période (c. 1920)
Les Apôtres, L’Annonciation, Le Christ au Mont des Oliviers, La Résurrection, Jean à Patmos, Emmaüs, Tobie devenant aveugle.
Les pistes à suivre : en Allemagne, les musées Folkwang et Osthaus d’Hagen et Essen, ainsi que divers musées et galeries de Münster actifs dans les années 1920. Les héritiers et les parents d’Ernst Osthaus, collectionneur d’art et organisateur de la première exposition personnelle de Marchutz.
